Le peuple est sans le sou, le peuple court à sa ruine
Nos dirigeants s’en f…, chez eux c’est la débine
L’euro, l’euro, l’euro, y z’ont qu’ça dans l’citron
Leur loi c’est le bling bling à la botte du patron
Les gauchos c’est pas mieux qu’ont déclaré forfait
La lutte des classes mon frère chez eux c’est (...)
J’étais d’un bloc, enfoncée dans le siège et le dossier, le plus loin possible du volant. Les mains sur le volant, les bras tendus de toutes mes forces, les pieds au plancher, les jambes tendues de toutes mes forces, appuyée sur le siège et le dossier, de toutes mes forces. Pendant toute la durée de (...)
L’escalier de la maison ressemble à l’escalier de ma maison — celle du
temps où j’étais vivante. Tout est pareil, en fait. C’est peut-être ça,
la mort : on passe en douceur de la vie à la mort, avec des objets et des atmosphères qu’on a connus quand on était en vie. C’est une transition bien faite, pour (...)
Mercredi matin : je vais conduire une voiture inconnue. Celle-ci me plaît, elle me convient, elle est très semblable à l’autre, sauf pour la couleur et l’habillage de l’intérieur. Pour le reste, j’ai déjà tous mes repères. Je règle le siège, le dossier, le volant, les rétroviseurs. Bon bruit du moteur. (...)