N° 39. Juillet 2014. Sommaire
Article mis en ligne le 1er juillet 2014
dernière modification le 31 décembre 2014

par C.P.

[*RÉSISTANCES…RÉFLEXIONS…*]
 Le Queer est-il l’avenir de l’homme… Et de la femme ?, Alain Musset
 La « ville créative » : un nouveau mythe urbain pour de nouvelles mystifications urbanistiques, Jean-Pierre Garnier
 Paris sans le peuple. La gentrification de la capitale, Anne Clerval, Jean-Pierre Garnier et la revue Les Zindigné-es
 La coupe est pleine ! Mobilisation de soutien aux mouvements sociaux brésiliens
 Rosa Luxemburg face à la guerre, Jean-Michel Kay
 Luis Villoro, le philosophe de la démocratie radicale, Gérard Malgat
 Comment garder la tête froide après la gueule de bois électorale ? Au-delà de la vigilance anti-fasciste, Yves Pagès
 Le destin des merveilles, Nestor Potkine
 Déni d’histoire. Les républicains espagnols de la Nueve entrent dans Paris. Programme et manifestations

[*INTERNATIONAL*]


 Des communautés mayas en lutte pour leurs terres. San Juan Sacatepéquez contre l’entreprise CEMPRO, Alain Musset
 Non, les violences physiques ne sont pas inhérentes au crime de viol en droit pénal tunisien, Monia Ben Jémia

[*CINÉMA… THÉÂTRE…TV…*]

 Seconds. L’opération diabolique, film de John Frankenheimer. CP
 Il a plu sur le grand paysage et Le grand paysage d’Alexis Droeven de Jean-Jacques Andrien, CP
 Cinéma et résistance au franquisme. Mort d’un cycliste de Juan Antonio Bardem, El Verdugo de Luis Garcia Berlanga, La Caza de Carlos Saura, Christiane Passevant


 Jacques Demy. L’enfance retrouvée, Alain Naze. CP
 Supplément au voyage chez Jacques Demy, Alain Naze
 Marianne Khoury : portrait d’une passionnée de cinéma, Christiane Passevant
 Éléphant, mémoire du cinéma québécois, CP
 Les images que nous sommes. 60 ans de cinéma québécois, Serge Bouchard
 Je ne suis pas lui, film de Tayfun Pirselimoglu. Ph. Le Bastard
 Circles, film de Srdan Golubovic, Ph. Le Bastard
 Black Coal, film de Diao Yinan. La Chine d’en bas, Ph. Le Bastard
 Baraque de foire, Jérémy Beschon. Alternative Libertaire. CP
 La Nueve mise en scène par Armand Gatti, photos CP

[* LIVRES, REVUES*]

 Villes rebelles. De New York à Sao Paulo. Comment la rue affronte le nouvel ordre capitaliste mondial,collectif
 Départ volontaire, Jean-Luc Debry. Claire Lartiguet-Pino
 Peut-on parler avec l’ennemi ?, Alain Brossat


 La censure militaire et policière 1914-1918, Maurice Rajsfus et Militants contre la guerre 1914-1918, Julien Chuzeville. Christiane Passevant
 Rosa Luxemburg, John Peter Netti
 La banlieue du « 20 heures ». Ethnographie de la production d’un lieu commun journalistique, Jérôme Berthaut. CP
 Présences, Christine Jakobs. CP
 La Fille des camps, Nadia Sweeny. Christiane Passevant
 La griffe et le velours, Serge Utgé-Royo
 Cent ans de capitalisme en Algérie. Histoire de la conquête coloniale, Robert Louzon
 Le Pacifisme et la Révolution. Écrits politiques (1914-1918), Bertrand Russell
 Le déshonneur des poètes, Benjamin Péret. Les syndicats contre la révolution, Georges Munis
 Lettre ouverte à ceux qui sont passé du col Mao au Rotary, Guy Hocquenghem
 Une controverse des temps modernes. La post-modernité, Eduardo Colombo


 Rapports à la nature, sexe, genre et capitalisme, J. Wajnsztejn
 Un printemps rouge et noir. Regards croisés sur la grève étudiante de 2012, Collectif sous la direction de Marcos Ancelovici et Francis Dupuis-Déri
 À qui la rue ? Répression policière et mouvements sociaux, collectif, direction de Francis Dupuis-Déri
 L’idéologie sportive. Chiens de garde, courtisans et idiots utiles du sport, Quel sport ?
 Bienvenue dans un monde d’esclaves. La face cachée des entreprises de services du numérique, Anne Scotté
 CQFD, n° 124, été 2014

[*NOUVELLES, ESSAIS, EXPRESSIONS…*]

 Ombres nomades (2), Issa Wachill
 1987. Voyage en Chine, Jean-Noël Velland
 Mon mec, Nicolas Mourer

[*BLOG DE MAYA LE MANER*]

 Femmes et violence
 États-Unis
 Médias et crimes de guerre
 Antiracisme et riposte sociale
 Miracle et procession sur la plage
 Détournement félin !


 Et si l’on repassait au franc ?

[*PHOTOS… ART… VIDÉOS… SONS*]

 1er mai libertaire. 2014, Christiane Passevant
 Sur les murs de Lisbonne
 Rue du Marché des Blancs Manteaux, CP
 Un jour mon prince viendra ? Il n’existe pas !, CP
 Salon du Livre Libertaire 2014, Christiane Passevant
 Paris. Rue du Roi de Sicile, CP
 Politiciens discutant du réchauffement planétaire
 Le Medef, "partenaire" social ? Quelle comédie !

La mobilisation des intermittent-es, malgré les tentatives de détournement tendant à en minimiser l’ampleur, se poursuit avec les difficultés que cela représente pour ceux et celles qui sont directement impliqué-es et les conséquences qui découlent du mouvement.

L’univers des festivals et de la création en général est fortement perturbé par l’engagement des artistes et des technicien-nes à défendre leurs droits. Beaucoup reconnaissent le bien fondé des revendications et des propositions faites depuis des mois face à un MEDEF, arcbouté sur ses positions, et à un gouvernement qui suit et s’attache à ignorer la situation pour appliquer des mesures qui marquent la fin d’un régime social basé sur la solidarité.
Déjà les droits rognés par des décisions antérieures ont eu des conséquences graves. Et il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner que s’attaquer à un régime signifie que la revue à la baisse pour tous les autres fait partie de la stratégie.

Quel résultat sur l’embauche et l’inversion de la courbe des chiffres du chômage ? Se serrer la ceinture pour "redresser le pays", encore une vessie que l’on veut nous faire prendre pour une lanterne, encore une illusion pour crédules, pas encore touché-es peut-être par la "responsabilisation" chantée par les dirigeant-es…

Au moment où l’on découvre qu’en France 8 millions de personnes vivent sous le seuil de la pauvreté (chiffre de l’INSEE pour 2011), au moment où le blocage des salaires (hormis ceux des patrons) et des aides sociales se décrètent au prétexte de la "crise", on est en droit de poser une question : de qui se moque-t-on ? Autrement dit qui peut croire que la "crise" touche tout le monde ? Certainement pas le MEDEF qui jubile et songe, en dehors du fait de profiter des fonds publics, à l’opportunité que représente la "crise" d’avoir une main-d’œuvre bradée et souple, et à l’allégeance sans limites de ceux et celles qui l’encadrent. Quant à la COM-propagande et à la corruption, elles sont en pleine embellie. Vive la "crise" ! L’humanité est sacrifiée au nom du profit, c’est ce que l’on constate mondialement, globalisation du capitalisme oblige.