La
souffrance
au
travail
est
devenue
un
thème
omniprésent
de
la
réflexion
contemporaine.
Pourtant,
nous
continuons
de
développer
un
rapport
paradoxal
au
travail,
empreint
de
passion,
frôlant
l’obsession,
mêlant
la
peur
et
le
plaisir...
Servitude
volontaire
?
Aliénation
économique
?
Il
faudrait
y
voir
un
peu
plus
clair
dans
les
affects
qui
gouvernent
le
monde
du
salariat.

Relire
notre
rapport
au
travail
à
travers
le
prisme
de
nos
désirs
et
de
nos
passions
;
découvrir
combien
l’entreprise
néolibérale
a
d’emprise
sur
nos
vies,
parce
qu’elle
parvient
à
coloniser
jusqu’à
nos
âmes
–
ce
qu’aucun
totalitarisme
n’avait
réussi
à
faire...
C’est
le
projet
d’un
bouleversant
essai
de
Frédéric
Lordon
:
Capitalisme,
désir
et
servitude,
paru
en
2010.
Porter cette
réflexion
sur
un
plateau
de
théâtre,
la
mettre
en
voix
et
en
mouvement
dans
les
corps
–
parce
que
le
désir,
comme
le
travail,
sont
affaire
de
mobilisation
des
corps
:
c’est
le
projet
de
Bienvenue
dans
l’angle
Alpha,
qui
se
propose
d’élaborer
une
adaptation
pour
la
scène
de
l’essai
de
Frédéric
Lordon.