Le 1er mai est un jour férié dans plus de 80 pays. Expression de l’imaginaire collectif, révélateur de la lutte des classes, ses défilés rappellent en premier lieu le rôle vital du mouvement ouvrier. Ce caractère de lutte apparaît à la fois dans les slogans des manifestants et dans les critiques des classes dominantes et de leurs valets. Ceux-ci cherchent à démembrer le mouvement. Ils opposent les participants les uns aux autres. Leurs photographes sont postés aux endroits où ils espèrent voir quelque bagarre ou quelque vitre cassée. Ils attaquent par tous les moyens les anarchistes, vrais ou supposés. Il n’est donc pas surprenant que les classes dirigeantes accordent de plus en plus d’attention à ce qui se passe ce jour-là dans le monde. Il nous appartient d’en faire l’inventaire et l’histoire pour mieux comprendre l’évolution des rapports de force et la situation du moment.

















