Au début des années 2010, des habitant·es de la Montagne limousine ont pensé et tenu un collège accueillant des jeunes sur un territoire rural, où les distances comptent plus qu’ailleurs. Cette expérience (de son ouverture à sa fermeture, durant quatre ans) interroge depuis la marge notre rapport à l’école, l’institution publique, ses évolutions et ce que nous pouvons souhaiter pour elle.

Ce récit, produit collectivement par celles et ceux y ayant participé, retrace des questionnements riches et complexes : pourquoi un collège associatif ? Pourquoi choisir une école privée plutôt que l’école publique d’à côté ? Quelle pédagogie adopter ? Quels sont les rapports au rectorat et aux autres écoles ? Les liens au territoire et aux habitants ?
Cette expérience vient, par sa singularité, questionner les enjeux d’éducation et d’école. La préface est l’occasion d’apporter un regard critique à une échelle nationale et sociétale.
Laurence De Cock est une essayiste et historienne française. Ses recherches portent sur l’enseignement de l’histoire, les pédagogies alternatives et l’histoire de l’école. Elle a notamment publié École dans la collection « Le mot est faible » chez Anamosa et La Fabrique scolaire de l’histoire chez Agone.