Le cheval qui se suicide par le feu. Une métaphore du socialisme qui lui-même se détruit ? L’utopie qui s’abîme en goulags staliniens et en internements ? La métaphore a des résonances étranges aujourd’hui avec une idéologie totalement détournée, des mots ayant perdu leur sens véritable et ne conservant que les restes d’une façade, sans fond, ni contenu.

Une métaphore, un pamphlet et des allusions aux idées libertaires, on connaît la passion d’Armand Gatti pour Durruti, Makhno et d’autres…

Depuis plusieurs années, un groupe de metteurs en scène se retrouve autour des textes d’Armand Gatti, et leur démarche rend compte de la tension du poétique et du politique, imprimée dans son œuvre.

Un projet qui a réuni plusieurs troupes venues de Montpellier, Strasbourg, Genève, Montreuil et Paris, plusieurs metteurs en scène, plusieurs facettes de l’œuvre du poète dramaturge.

À la Parole errante, en septembre dernier : Le cheval qui se suicide par le feu. Mises en scène : Jean-Marc Luneau, Eric Salama, Rachid Belkaid, Mathieu Aubert, Mohamed Melhaa.






